
Fidèle à son style, le rappeur guinéen, vient de balancer un titre intitulé « Astarfurillah » et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il boxe avec ses mots, on ne peut rester insensible ni au flow ni aux punchlines.
Il faut l’écouter et le réécouter pour comprendre l’opposition de semonces et de conduites qu’il attribue aux guinéens
» On rêve tous de changement mais on ne veut rien faire pour …. On veut fêter des victoires sans avoir à nous battre…. on veut une médaille à une seule face … Partisans du moindre effort et expert en pleurs »
Rappeur engagé qu’il est, il en profite pour encore glisser un message à son Ntömä « … Avant de venir au pouvoir, ton président vivait en France il y a fait ses classes, et si un jour avec la grâce de Dieu, il quitte le pouvoir en vie, il ira mourir là-bas en bon employé de l’Élysée… »
« On a le drapeau on a l’hymne, il nous manque que la patrie… il nous le pays, solide des ses lois, qui ne change pas au gré de ceux qui censurent nos voix, assassinent notre foi et nous musèlent parfois… »
Pour son parcours, son âge, il est certes grotesque de le comparer à ses pairs internationaux engagés comme Kerry ou Youss, mais on peut être fier de ce qu’il dégage, tant dans le ressenti que dans l’aphorisme, pu.. quelle plume !
Écoutez, Respirez et Réécoutez !
écho7