Notre nation s’est abonnée aux rendez-vous ratés, nous nous sommes inscrits à l’éternel recommencement.

À peine les portes d’une crise se ferment, nous nous précipitons pour ouvrir une autre.

On a beau accusé les gouvernants, le constat est tel un nez sur le visage : la population, ces jeunes, ces femmes, ces intellectuels, sont les combustibles de cet embrasement répétitif 

Nous manquons de sérieux, ceux qui gouvernent n’écoutent pas, ils pensent détenir ce qui est l’ultime vérité; c’était ainsi hier et aujourd’hui c’est encore ainsi.

Ils posent le bon diagnostic mais n’appliquent pas le bon remède et finissent par incarner la plaie.

Mais ce petit groupe ne réussit qu’à travers plusieurs types de guinéens:

Ceux qui espèrent qu’on élimine leurs adversaires, ne pouvant pas gagner une place lorsque les règles sont justes ;

Ceux qui espèrent que la situation perdure afin qu’ils continuent à se beurrer à la table et au diable les conséquences

Le 3e mandat a été soutenu, le coup d’état a été soutenu; prolonger la transition est aussi soutenu alors même que la situation économique, sociale ou encore politique se détériore.

Résignée, terrorisée , désintéressée, tel est le supplice d’une population qui ignore que son salut est dans l’unité d’actions.

Les fonctionnaires travaillant sans salaire depuis des mois, les activités aux arrêts pour certains et au ralentis pour ceux sont à la solde du pouvoir ; peu importe le secteur : la culture, le tourisme, le commerce, les médias, l’agriculture… on va progressivement vers ce qui s’apparente à une subversion.

Lorsqu’on sera prêt à retrousser nos manches pour véritablement faire le sérieux, les choses changeront.

Dan Daniel LAMAH

France

Par Echo7

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